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Libre expression des élus

ÉTÉ 2024

MAJORITÉ

La libre expression recule dans notre pays. Ceux qui la défendent prônent d’abord pour « leur » libre expression mais tolèrent de plus en plus rarement celle des autres. Elle est pourtant source de débat, mais le sectarisme et le terrorisme intellectuel, généré le plus souvent par une dictature des minorités, mettent de plus en plus à mal l’expression démocratique qui était jusqu’alors l’ADN de la culture française.
S’exprimer librement, ce n’est pas seulement critiquer pour satisfaire un défoulement et vaincre une frustration. C’est aussi proposer, suggérer pour participer à la construction et à la vie de notre société. Bien sûr, les « yakafokon » sont légion mais il y a de la place aussi pour les vrais constructeurs positifs qui peuvent inspirer, par leur réflexion mesurée et intelligente, ceux qui veulent bien les entendre et les lire. Ce n’est pas malheureusement la majorité.
Et puis, il y a la façon de le dire qui n’exclue pas la délicatesse et la bonne éducation, et pas seulement des grognements verbaux ou scripturaux. Mais là, c’est parfois trop demander.
Rien n’empêche d’espérer.

OPPOSITION

Non, la Région ne condamne pas la ligne des hirondelles et non Monsieur Millet, vous n’êtes pas seul avec Monsieur Lahaut pour la défendre. Tant que la Présidente de Région sera aux responsabilités, cette ligne sera maintenue. Depuis plus de 10 ans, la Région finance près de 95 % des travaux sur la ligne. Notre Maire est toujours prompt à critiquer l’État, la Région, le Département et la Communauté de communes pour mieux faire oublier la situation plus qu’inquiétante de la ville. Pour autant, et comme nous le dit un proverbe japonais : « Avant d’être capable de recevoir, il faut savoir donner ».
En attendant, penchons-nous sur les promesses non tenues :
– Quid des jets d’eau devant le Musée de l’Abbaye ?
– Quid des jardins sous le Grand Pont ?
– Quid de la Maison des Adieux ?
– Quid des travaux commencés mais non terminés ? Sous le Palais des Sports, trou béant « danger de mort » !
– Abattoirs démolis pour laisser place à des tas de sable ou pousse l’herbe. Belle image pour une entrée de ville.

Nous pensons que cette fois-ci, le Maire n’aura pas d’autre choix que d’appliquer les préconisations de la Chambre Régionale des Comptes.

OPPOSITION

La commémoration de la Rafle du 9 avril 1944 a été marquée cette année par la participation exceptionnelle d’un demi-millier de personnes, toutes générations confondues, avec particulièrement des centaines d’élèves.
Il nous appartient de faire de ce quatre-vingtième anniversaire de la Rafle, une référence pour que le travail de mémoire se poursuive dans les établissements scolaires et auprès de la population. Nous le devons aux anciens déportés, à leur famille, à Pierre Marc, dernier déporté survivant, présent à la cérémonie et mort une semaine après. Pierre Marc qui disait en parlant des nazis : « Ces gens-là, ils auraient dû payer, on leur a fait des ponts d’or. »
Ces gens-là qui considéraient les travailleurs comme une ressource humaine où l’on pouvait puiser, « Menschenmateriel », matériel humain. À Dora, Pierre Marc le rappelle encore, l’humain avait disparu, les déportés étaient devenus pour leurs bourreaux, des « Stûck », des morceaux. Les fondamentaux du nazisme sont toujours là, nous devons les combattre pour qu’il n’y ait plus jamais aucun Pierre Marc dans aucun camp dans le monde.